Together (Ensemble)

The door closes, and I feel my entire body tense and collapse. It's as if a sudden wilting of desire, joy, and hope takes place. A painful wilting, silenced, invisible yet deeply felt. A door closes, and my whole being crumbles. I find myself questioning once again the reasons that drive my will to promote a more just, more compassionate society. Today. What’s the point? As this question resonates within me like a malevolent echo, I suddenly feel the ability to contemplate this wave of torment that, for once, does not overwhelm me, does not sweep me away. A temporary disarray, legitimate, but temporary. And even though I still bear the remnants of bitterness, anger, and despair pressing upon my state of being, a new thought awakens within me. What must I be to keep moving forward? I must be calm. Calm in the face of doubts. Calm amidst fear, calm within chaos. In this quest for calm, a need emerges: the need for simplicity. The simple, the elemental. Where can I find this simplicity? This elemental essence that allows me to feel genuine, real, vibrant. I find this simplicity in the everyday: in my daughter’s hugs, in my son’s laughter, in the robust taste and tenderness of my morning coffee, in my sister’s kind words, and in my sudden longing to be with others. To simply be with, for, together.

French Orginal Version:

La porte se ferme, je sens tout mon corps se tendre et s'effondrer. Comme un étiolement soudain de l'envie, de la joie, de l'espoir. Un étiolement douloureux, passé sous silence, qui ne se voit pas mais se ressent. Une porte se ferme, et mon corps entier s'effondre. Je m’interroge à nouveau sur les raisons qui animent ma volonté de promouvoir une société plus juste, plus solidaire. Aujourd'hui. À quoi bon? Alors que cette question résonne en moi comme un écho malveillant, je ressens soudain la capacité de contempler cette vague de tourments qui, pour une fois, ne me terrasse pas, ne m'emporte pas. Un désarroi temporaire, légitime, mais temporaire. Et même si j’éprouve encore les réminiscences de l'amertume, de la colère, du désespoir peser sur mon état d'être, une nouvelle pensée m’anime alors. Que me je dois-je d’être pour continuer a avancer ? Je me dois d’être calme. Le calme malgré les doutes. Le calme dans la peur, le calme dans le chaos. Dans cette quête du calme s’ajoute alors l’émergence d’un besoin. Celui de la simplicité. Le simple, l’élémentaire. Ou puis-je trouver ce simple ? Cet élémentaire qui me permet de me sentir juste, vraie, vibrante. Ce simple, je le trouve dans le quotidien, dans les câlins de ma fille, dans le rire de mon fils, dans le gout robuste et le moelleux de mon café matinal, dans les mots bienveillants de ma sœur, dans mon envie qui soudain resurgie d’etre avec les autres. D’être simplement avec, pour, ensemble .

 

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The School (English version)